Ressources du colloque #MOICMOI : L’influence des médias

Sommes-nous toutes et tous sous l’influence des médias pour devenir Mr ou Miss Perfect ?

6ème ressource faisant suite au colloque intercantonal santépsy.ch/#MOICMOI

Dans notre quotidien, que ce soit dans la publicité, dans les médias classiques ou dans nos activités professionnelles et privées sur les réseaux sociaux, nous sommes constamment exposés à des modèles de beauté qui finissent par devenir des normes, une forme d’idéal corporel à atteindre… Aussi, quelle est l’influence de ces stimuli sur les pensées, les jugements et comportements des jeunes ? Et comment les soutenir et les accompagner au mieux là-dedans ?

Après une présentation des enjeux actuels de l’industrie publicitaire et des médias, Julien Intartaglia nous propose un décryptage des mécanismes conscients et majoritairement inconscients des formes d’influence qui conduisent un.e jeune à construire son idéal corporel malgré lui/elle. Enfin, quelques pistes liées à la prévention auprès des jeunes émergent.

Julien Intartaglia

PhD, Professeur Associé, Doyen de l’Institut de la communication et du marketing expérientiel (ICME) à la HEG Arc Neuchâtel

Ressources du colloque #MOICMOI : La prévention par les pairs

La prévention par les pairs, quel fonctionnement pour quels résultats?

5ème ressource faisant suite au colloque intercantonal santépsy.ch/#MOICMOI

Qu’est-ce que la prévention par les pairs ? Quelle est sa plus-value et comment la mobiliser ? Au travers de l’article ci-dessous, ciao.ch – site de promotion de la santé qui encourage les jeunes à mobiliser leurs propres ressources et à choisir des conduites autonomes et responsables – illustre comment il utilise la prévention par les pairs pour toucher son public cible.

 

Ressources du colloque #MOICMOI : Santé mentale et école

3ème ressource faisant suite au colloque intercantonal santépsy.ch/#MOICMOI

Le climat scolaire facteur de bien-être à l’école

Les recherches sur le climat scolaire, mettent en évidence qu’un environnement bienveillant et sûr est un des éléments clés du bien-être à l’école, de la prévention de la violence et du harcèlement ainsi que du décrochage scolaire. Comment le bien-être, qui renvoie à un niveau de satisfaction individuel, et le climat scolaire, qui s’inscrit dans une perspective collective de culture et valeurs partagées, se conjuguent-ils afin de favoriser la réussite de toutes et tous et de prévenir la violence et le harcèlement en milieu scolaire ? Dans la vidéo ci-dessous – et le document PDF y relatif – Mme Blaya explore certaines pratiques qui promeuvent le bien-être des jeunes en milieu scolaire.

Professeur en sciences de l’éducation à l’Université Nice Côte d’Azur (UCA), Directrice du Laboratoire Accrochages Scolaires et Alliances Educatives à la Haute Ecole Pédagogique du canton de Vaud

Renforcer les compétences psychosociales des élèves: les projets des écoles du Réseau21 du Tessin

Découvrez dans la présentation ci-dessous des projets et du matériel pédagogique développés par le Réseau21 du Tessin dont l’objectif est de renforcer les ressources individuelles et communautaires dans le contexte scolaire, dans une perspective de promotion de la santé mentale des adolescent.e.s.

Vincenza Guarnaccia

Radix svizzera italiana et coordinatrice du Réseau21 du Tessin

Martina Romeo

Radix svizzera italiana et collaboratrice du Réseau21 du Tessin

Ressources du colloque #MOICMOI : Adolescence et prise de risque

2ème ressource faisant suite au colloque intercantonal santépsy.ch/#MOICMOI

Aux prises de la nécessité de rendre compatible le désir de devenir plus automne avec le besoin d’attaches, l’adolescence est une période complexe et intense souvent marquée par la prise de risque. Celle-ci permet aux jeunes de grandir et de s’ancrer petit à petit dans leur future vie d’adulte.

Si la prise de risque – qui peut prendre des formes multiples – reste très souvent dans un degré « normal » et non inquiétant, il arrive parfois qu’elle obéisse à des déterminations plus pathologiques.

Cette présentation vous invite à aborder la thématique de la prise de risque au travers :

Catherine Dorthe

Chargée de prévention chez REPER

Ressources du colloque #MOICMOI : (Cyber)-harcèlement

(Cyber)-harcèlement: voir l'invisible par Sébastien Gendre

(Cyber)-harcèlement: voir l’invisible

1ère ressource faisant suite au colloque intercantonal santépsy.ch/#MOICMOI

Sébastien Gendre aborde la délicate question du harcèlement entre pairs afin d’apporter des éléments de compréhension essentiels pour faire face à cette problématique complexe.

Quelles sont les particularités et spécificités du (cyber-)harcèlement ? Comment se construit le harcèlement ? Quelles sont les conséquences sur les différents protagonistes, notamment en ce qui a trait à la santé mentale ? Et de nombreuses autres questions sont traitées dans la vidéo à découvrir ci-dessous.

Sébastien Gendre

Travailleur social, délégué au suivi des situations complexes pour la FASe.

 

5 capsules vidéo sur les compétences psychosociales

Promotion santé Valais – en collaboration avec Santépsy.ch & Ciao.ch – a développé cinq capsules vidéo pour mettre en évidence l’importance des compétences psychosociales dans la vie d’un·e adolescent·e.

Exprimer ce qui est important pour soi, poser ses limites, respecter celles des autres. Bref, communiquer ! …. C’est parfois bien compliqué ! Et pourtant on essaie !

Les compétences psychosociales (CPS) sont au cœur de la santé physique, psychique et sociale des adolescent·e·s car elles permettent de construire de solides niveaux de bien-être et d’épanouissement et de faire face aux défis du quotidien.

Ces 5 capsules permettent aux jeunes de se rendre compte de toutes les compétences qu’elles·ils activent dans leur vie quotidienne et aux adultes de mieux comprendre pourquoi il est tellement important de soutenir explicitement le développement de ces compétences dans l’éducation.

Les scenarii des vidéos sont inspirés de situations décrites par des jeunes et ont été testés auprès d’ados âgé·e·s de 13 à 17 ans. En classe ou dans d’autres contextes, elles peuvent servir de support pour ouvrir des discussions avec les jeunes ou initier un travail sur les compétences psychosociales.

Les vidéos

Une journée tranquille

Prendre des décisions, résoudre des problèmes, faire des choix qui répondent le mieux à nos besoins…, c’est tous les jours et ça peut bien prendre la tête !  Et pourtant on le fait !

Compétences traitées :

Communiquer sans paniquer

Exprimer ce qui est important pour soi, poser ses limites, respecter celles des autres. Bref, communiquer ! …. C’est parfois bien compliqué ! Et pourtant on essaie !

Compétences traitées :

Dis-moi qui t’influence, je te dirai qui tu es

Développer ses propres idées, explorer sa créativité, trouver son style et l’affirmer. Bref, être soi-même au milieu et sous le regard des autres …Un sacré programme ! Et pourtant on se lances !

Compétences traitées :

All you need is love

Découvrir ses intérêts, ses besoins, ses valeurs, ses forces, ses caractéristiques propres.   Bref, apprendre à se connaitre et à s’accepter comme on est…Un vrai challenge! Et pourtant on le relève !

Compétences traitées :

Le stress

Accueillir les émotions, les regarder, les comprendre, rester calme face au stress. Bref, «gérer»…. Plus facile à dire qu’à faire ! Et pourtant on tient bon !

Compétences traitées :

 


 

#MOICMOI a développé une fiche d’animation permettant de travailler en classe (ou ailleurs) avec ces vidéos :

Les compétences psychosociales

« Les compétences psychosociales sont la capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et épreuves de la vie quotidienne. C’est l’aptitude d’une personne à maintenir un état de bienêtre mental, en adaptant un comportement approprié et positif, à l’occasion des relations entretenues avec les autres, sa propre culture et son environnement. Les compétences psychosociales ont un rôle important à jouer dans la promotion de la santé dans son sens le plus large, en termes de bien-être physique, mental et social. (OMS, 1993).

L’OMS a défini 5 couples de compétences psychosociales (soit dix compétences), qui sont maintenant regroupées en trois catégories :

 

Les compétences psychosociales se développent tout au long de la vie, au fil des expériences, rencontres, difficultés et réussites. Elles rejoignent les approches de psychologie sociale et cognitive:

#MOICMOI met l’accent sur le développement et le renforcement des compétences psychosociales des adolescent·e·s car :

 

Quelques ressources :

Développer les compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes. In La Santé en action, mars 2015, n°431.

La preuve par les compétences psychosociales. Recueil de données probantes. 5 juillet 2018, IREPS Nouvelle aquitaine

Les compétences psychosociales. Santé publique France

L’image corporelle à l’adolescence

Qu’est-ce que l’image corporelle ?

L’image corporelle se réfère à la perception qu’une personne a de son propre corps, ce qui inclut ses pensées, ses jugements, ses émotions et ses sensations. Elle reflète les perceptions liées au format corporel, au poids, aux capacités fonctionnelles et au pouvoir d’attirance de son corps.

Une personne jouissant d’une bonne estime de soi a de meilleures chances d’adopter un style de vie sain en matière de santé que celle ayant une faible estime d’elle-même.

L’image corporelle est intimement liée à l’estime de soi. Bien que plus d’un facteur influence l’estime de soi, une image corporelle positive demeure essentielle à son développement. Des changements au niveau de l’image corporelle affecteront donc l’estime de soi d’un individu.

L’image corporelle est subjective et n’a rien de statique. Elle se module au fil du temps, de notre évolution personnelle et de celle de notre environnement. Elle se construit à partir :

Le concept de soi et celui de l’image corporelle sont touchés de façon significative durant la période de l’adolescence, notamment en lien avec les transformations physiques qui surviennent. Cela rend le jeune sensible aux modèles extérieurs, à la comparaison et à l’identification aux pairs.

Le vécu quotidien de l’adolescent-e a un impact important sur son image corporelle : les jugements et les commentaires provenant de la famille et des pairs, les valeurs sociales dominantes, la façon dont sont vécus les changements liés à la puberté, les perturbations de l’état du corps (accidents, maladies, handicaps), le degré de socialisation, certaines interactions sociales marquées par la violence, le harcèlement, la stigmatisation, etc.

Les signes d’une image corporelle saine et positive :

Les signes d’une image corporelle négative :

Source: Manuel « S’informer », programme Bien dans sa tête, Bien dans sa peau, EquiLibre Québec

Image de soi et estime de soi, deux composantes importantes à l’adolescence

L’image de soi et l’estime de soi sont des composantes essentielles à la construction de l’identité.

L’image de soi correspond à la description de soi-même que chacun fait selon son propre point de vue. C’est la façon dont la personne se perçoit, se réfère à un ensemble de caractéristiques (goûts, intérêts, qualités, défauts etc.) de traits personnels (incluant les caractères corporels), de rôles et de valeurs, etc, qu’elle s’attribue et qu’elle se reconnait en dépit des changements (Cannard, 2019).

L’image de soi se construit également par le regard d’autrui. L’image sociale de soi correspond à l’idée que chacun.e se fait de son identité à partir d’indices sur soi-même que l’individu perçoit d’autrui. (Cannard, 2019).

L’estime de soi c’est l’ensemble des représentations dont l’individu dispose à propos de lui-même. Il s’agit de l’évaluation qu’un individu fait de sa propre valeur, c’est-à-dire son degré de satisfaction de lui-même » (Cannard, 2019). L’estime de soi correspond donc à comment nous nous évaluons.

L’estime peut porter sur le soi global, mais aussi sur le soi social, scolaire ou physique. Elle est constituée de quatre composantes principales (G.Duclos, 2000) :

L’estime de soi se construit en interactions entre la perception que l’individu a de lui-même et la façon dont il perçoit ce que les autres pensent de lui. Elle est donc une construction psychosociale dans laquelle la comparaison sociale joue un rôle important.

A l’adolescence, en lien avec les importantes modifications corporelles, l’estime de soi physique devient une dimension centrale : le corps et l’apparence deviennent des préoccupations majeures. (Boislard, 2014 dans Claes et Lannegrand-Willems)

La confiance en soi est souvent confondue avec l’estime de soi.

La confiance en soi concerne l’évaluation de combien je me sens capable. Elle concerne le sentiment de sécurité qui se développe par l’entrainement et l’expérience

L’estime de soi concerne l’évaluation de combien je me sens valable. Elle concerne la fidélité à soi, à ses valeurs, besoins et émotions.

Qu’entend-on par identité, à l’adolescence ?

L’identité est la conscience d’être une personne unique et stable dans l’espace et le temps et de se sentir reconnu.e par les autres.  Elle est à la fois personnelle et sociale et se construit selon :

L’identité se compose de :

La notion d’identité est complexe à définir. Elle se construit dès la naissance et ne cesse de changer, de se développer et de se transformer. En psychologie, l’identité fait référence à une série de questions personnelles : qui suis-je ? D’où est-ce que je viens? Où vais-je? » (Cannard, 2019, p.193, Lannegrand-Willems, 2014, p.101).

Erikson (1968) est un des pionniers dans les recherches sur l’identité et son développement, durant tous les cycles de la vie, et notamment durant l’adolescence. Ses travaux sur la construction de l’identité mettent en évidence la dimension psychosociale et développementale de cette dernière et la notion de « crise identitaire » en tant que résolution d’un conflit qui permet une transition, un passage vers une autre phase.

La santé psychique, qu’est-ce que c’est ?

Le concept de santé psychique est en lien avec les systèmes de pensée et l’évolution des sociétés. Il n’y a donc pas de définition unique de la santé psychique et encore moins de la santé psychique des adolescent·e·s.

Pour l’OMS, la santé psychique est une composante essentielle de la santé. Sa Constitution définit la santé comme « …un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Cette définition a pour important corollaire que la santé mentale est davantage que l’absence de troubles ou de handicaps mentaux. Elle est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. (OMS, La santé mentale : renforcer notre action, Aide-mémoire No 220, août 2014).  La santé psychique est donc une composante essentielle de la santé, le fondement du bien-être individuel et une base au bon fonctionnement d’une communauté.

Le bien-être est multidimensionnel et comprend notamment :

La santé psychique n’est donc pas un état fixe mais un état dynamique. Elle se construit en permanence dans la recherche d’équilibre entre les dimensions physiques, cognitives, psychologiques, émotionnelles, spirituelles et sociales impliquées dans le développement d’un individu.

Elle repose sur deux piliers : « l’adaptation productive » et « la réalisation de soi » (Paulus 2006).

Pour les adolescent·e·s, la santé psychique est intimement liée à leur équilibre biopsychosocial et à leur capacité à :

Elle dépend aussi de leur contexte de vie et de formation et de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux.

Un·e adolescent·e en bonne santé psychique notamment :

Qu’est-ce que l’adolescence ?

La définition de l’adolescence varie et évolue en fonction des périodes, des sociétés et du développement des connaissances issues de différents domaines qui s’y intéressent : biologie, médecine, éducation, psychologie, sociologie, etc. Elle n’est donc ni unique, ni finie. Aujourd’hui, avec l’allongement de sa durée, cette phase de vie doit être appréhendée comme une étape de vie en soi avec ses propres caractéristiques, besoins et enjeux.

Dans nos sociétés occidentales, l’adolescence est considérée comme :

L’adolescence est marquée par :

Il n’y a pas de consensus scientifique sur les âges de début et de fin de l’adolescence. #MOICMOI se réfère au cadre de l’OMS :

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